Un petit article sur l’utilisation de WordPress, qui plus est en forme de liste, ça faisait longtemps, non ? L’idée m’est venue naturellement en installant, configurant ou modifiant récemment plusieurs blogs et sites sous WordPress, pour mon compte ou celui de partenaires ou amis.
En fait, à chaque installation revient son cortège de recherche et d’intégration de plugins, qui vont répondre à une demande précise ou remplir une fonctionnalité donnée qui ne figure pas dans le script d’origine. Or on sait qu’avec plusieurs milliers d’extensions disponibles, il est pratiquement possible de tout faire avec WordPress, sans pratiquement toucher au code, pour peu que l’on possède quand même quelques connaissances sur ce CMS.
Mais on sait également qu’il vaut mieux éviter de faire n’importe-quoi, et qu’il faut toujours rester prudent avec les extensions que l’on installe sur un WordPress, car parfois on peut assister à des comportements bizarres, voire avoir de mauvaises surprises. Cela m’est déjà arrivé, et à vous aussi, sûrement. Du coup il vaut mieux adopter une méthode et l’appliquer systématiquement à chaque nouvelle installation de plugin WordPress.
Voici 10 points à vérifier avant chaque installation de plugin WordPress :
1. Regarder la date de dernière mise à jour
Vérifiez bien si le plugin a été mis à jour récemment. Une dernière mise à jour lointaine ne signifie pas forcément que le plugin soit obsolète ou dangereux, mais ce n’est jamais très bon signe. Au mieux son auteur ne le maintient plus, au pire il n’est plus compatible avec votre version de WordPress. Tout cela n’est pas rédhibitoire ni éliminatoire mais si vous avez le choix entre plusieurs plugins assurant la même fonction, prenez celui qui a reçu une mise à jour le plus récemment. Au-delà d’une dernière mise à jour datant de plus de 100 jours, je commence à me méfier.
2. Vérifier le nombre de téléchargements
Un indice qui ne trompe pas : les meilleurs plugins sont souvent aussi ceux qui sont le plus souvent téléchargés et installés. Entre plusieurs plugins proposant les mêmes fonctionnalités, ne prenez pas de risque, et ne faites pas de sentiment, l’underground ça a beaucoup de charme dans la musique ou le ciné, pas dans le plugin : allez direct au plus téléchargé (sauf s’il ne répond pas aux critères 1 et 3 bien sûr, mais c’est rarement le cas).
3. Vérifier le nombre d’étoiles
Autre indice significatif. Privilégiez les plugins ayant au moins 3 ou 4 étoiles à ceux qui affichent zéro, qui font un peu peur, il faut bien l’avouer. Vous préférez quoi, les ruelles sombres ou les avenues bien éclairées ? Bon, voilà.
4. Vérifier la compatibilité avec votre version
Si vous êtes sous WordPress 3.5 (sorti il y a quelques jours) et que le plugin annonce une compatibilité avec WordPress 1.5, courage, fuyez ! C’est un cas extrême, et c’est justement toute la subtilité – ou difficulté – de l’exercice. Car il y a des cas plus délicats, quand un plugin affiche une compatibilité avec une version précédente de celle de votre installation. La plupart du temps cela fonctionnera, mais rien n’est garanti. Prudence, donc.
5. Parcourir le forum WordPress lié au plugin
Autre réflexe à avoir : dans la page du plugin sur WordPress.org, cliquez sur le bouton vert « View support forum » et allez lire le fil de discussion pour voir ce qu’il est dit du plugin. Généralement les principaux bugs et incompatibilités sont remontés, et parfois même l’auteur du plugin répond directement. Un très bon moyen de connaître la fiabilité d’une extension.
6. Aller sur le site de l’auteur
Toujours sur la page du plugin, vérifier s’il y a un lien vers le site de l’auteur (ou des auteurs) du plugin. Le lien est appelé « Plugin homepage ». S’il n’y en n’a pas ce n’est pas très rassurant, à moins que la fiche du plugin elle-même soit très complète, parfaitement documentée, et à jour. S’il y a un lien mais qu’il pointe sur une 404 ou un site qui n’existe plus, n’insistez pas et retirez vous poliment mais fermement (en regardant derrière vous). Si le site existe mais que rien n’a été mis à jour depuis plusieurs mois (voire parfois plusieurs années), ça sent le moisi, évitez aussi. Regardez s’il y a un blog, et identifiez la date des derniers commentaires et des réponses de l’auteur. Si le dernier post date du 27 juin 1997, évitez aussi, sauf si vous aimez les ambiances zombies, bien sûr.
7. Y a-t-il des captures d’écran ?
Dans la page/fiche descriptive du plugin dans WordPress.org, cliquez sur l’onglet « Screenshots » en haut de page. S’il existe, c’est généralement le troisième. Il doit montrer des captures d’écran du plugin, principalement de son interface de gestion ou tableau de bord. C’est rassurant de voir à quoi ressemble le truc qu’on va greffer sur son blog chéri, non ? S’il n’y a pas d’onglet Screenshots, voir point 6 précédemment et aller vérifier sur le site de l’auteur. S’il n’y en n’a pas non plus, brrrr.
8. Y a-t-il un tableau de bord d’édition facile ?
Soyons clair : généralement quand on installe un plugin c’est pour éviter d’avoir à se taper du code, surtout si n’en n’a pas le moindre début de notion, sinon à quoi bon ? D’où ce critère important. Vérifiez que le plugin s’installe et se paramètre facilement à l’aide d’un éditeur ou formulaire visuel WYSIWYG, sans avoir à trifouiller le PHP dans différents fichiers, a fortiori des fichiers du « core », le cœur fonctionnel de WordPress. S’il faut ajouter juste un shortcode ou un bout de PHP bien fini à poser quelque-part dans la boucle, ça va. S’il faut commencer à aller modifier des fichiers comme settings.php ou functions.php, ça ne sent pas très bon, et cela signifie que le plugin manque un peu de finition. Pas que ce soit forcément dangereux, mais dans ce cas pourquoi s’embêter à installer un plugin ? Autant coder sa fonction a la mano, non ?
9. Vérifier que le plugin… n’est pas déjà installé
Vous rigolez mais c’est sérieux en fait. Il arrive parfois que selon certaines installations ou certains thèmes WordPress, quelques extensions soient déjà présentes nativement car elles font partie d’un package de base. Vérifiez donc avant la liste des plugins présents dans votre installation WordPress, histoire d’éviter les doublons.
10. Vérifier que le plugin est vraiment nécessaire
L’objectif d’un plugin est de simplifier l’intégration d’une fonctionnalité. Mais dans l’idéal il vaut mieux éviter d’en installer trop, voire d’en installer tout court. D’autant que certains plugins compliquent ou alourdissent davantage qu’ils ne simplifient ou fluidifient. C’est pourquoi il vaut mieux vérifier avant toute installation que la fonction que vous voulez intégrer n’est pas déjà incluse dans votre thème, ou si elle ne peut pas être tout simplement implémentée par un simple bout de PHP prêt à l’emploi qu’il suffit de coller quelque part dans votre code. C’est plus fréquent qu’on ne l’imagine, et faire l’économie d’un plugin est toujours intéressant pour le fonctionnement et la légèreté de son site.
Source : http://www.presse-citron.net
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