INSTAGRAM – L’action du géant américain des réseaux sociaux Facebook chutait vendredi, alors que sa filiale de partage de photos Instagram subit depuis une semaine un exode de ses usagers à la suite d’une tentative décriée puis abandonnée de modifier ses conditions d’utilisations.
L’action Facebook perdait ainsi 2,5% à 25,40 dollars à 16 heures (heure française) à Wall Street.
Dans le même temps, le site spécialisé dans l’audience des applications pour appareils mobiles, AppData.com, indiquait qu’Instagram recevait, selon ses dernières mesures, une moyenne de 12,4 millions d’utilisateurs par jour, soit une baisse de 3,5 millions d’utilisateurs par jour en moyenne (-22%) sur les sept derniers jours.
Un « bad buzz » par excellence
Cette chute de l’audience de l’application intervient quelques jours après qu’elle a fait scandale auprès de ses utilisateurs en annonçant une modification de ses conditions d’utilisations qui lui aurait donné la possibilité de se servir dans des publicités des photos de ses utilisateurs sans compensation.
Article rédigé par Mathieu Salvia, avocat spécialisé en Propriété Intellectuelle et Nouvelles Technologies. Cet article fait partie d’une rubrique sur le droit et internet dans laquelle Mathieu publie régulièrement des chroniques liées à l’actualité du sujet.
Vous avez sûrement constaté ces derniers jours l’apparition sur Facebook d’un texte rédigé en anglais, posté par certains de vos contacts :
In response to the new Facebook guidelines I hereby declare that my copyright is attached to all of my personal details, illustrations, comics, paintings, professional photos and videos, etc. (as a result of the Berner Convention).
For commercial use of the above my written consent is needed at all times!
(Anyone reading this can copy this text and paste it on their Facebook Wall. This will place them under protection of copyright laws By the present communiqué, I notify Facebook that it is strictly forbidden to disclose, copy, distribute, disseminate, or take any other action against me on the basis of this profile and/or its contents. The aforementioned prohibited actions also apply to employees, students, agents and/or any staff under Facebook’s direction or control. The content of this profile is private and confidential information. The violation of my privacy is punished by law (UCC 1 1-308-308 1-103 and the Rome Statute).
Vous avez peut-être vous-même recopié ce texte, dans l’espoir incertain qu’il vous protège contre l’utilisation de vos données personnelles et/ou des droits d’auteurs attachés aux photographies, vidéos, textes ou illustrations que vous postez sur votre compte Facebook. Oubien, à l’inverse, vous faîtes peut-être partie de ceux qui ont été les premiers agacés par la propagation de cet énième hoax.
Dans toutes les hypothèses, sa popularité témoigne d’une crainte certaine et persistante des utilisateurs de Facebook envers la politique de confidentialité appliquée par le plus grand réseau social.
Petit point en trois questions.
– Facebook a-t-il réellement modifié ses Conditions Générales d’Utilisation ?
Malgré ce que prétend le texte ci-dessus[1], Facebook n’a pas effectué de modification récente de sa politique de confidentialité et d’utilisation de vos données[2].
En réalité, cet hoax – car il s’agit bien d’un hoax comme nous allons le voir plus bas – est assez ancien et réapparaît régulièrement sur le réseau social.
– Quelle est la valeur légale d’un tel texte ?
Facebook est une société privée qui propose un service gratuit. La création d’un compte est soumise à l’acceptation préalable des Conditions Générales d’Utilisation (CGU) et des dispositions qu’elle contient. En les acceptant, l’utilisateur conclut un contrat avec la société Facebook dont il s’engage à respecter les termes et obligations. En droit français, on dit que « le contrat est la loi des parties », ce qui signifie que tout accord valablement formé devient une source d’obligations entre ses signataires. En « signant » les CGU, vous vous êtes par conséquent engagé à respecter un certain nombre d’obligations qui ne prendront fin qu’avec la cessation du contrat.
Comme tout contrat, celui-ci ne peut être modifié de manière unilatérale, sans l’accord de l’autre partie.
Prenons un exemple concret ; Vous venez de souscrire un abonnement téléphonique qui vous permet de téléphoner 2 heures par mois pour un tarif mensuel de 30 euros. Ici, l’opérateur s’engage à vous fournir ce service en contrepartie de votre engagement à verser une somme mensuelle de 30 euros.
Supposons que deux mois plus tard, vous ne souhaitez plus payer cette somme que vous trouvez finalement trop élevée, vous ne pouvez bien évidemment pas vous contenter d’adresser une lettre à votre fournisseur pour lui annoncer qu’à compter de ce jour, vous ne paierez plus que 10 euros pour le même service, merci beaucoup.
Tout au plus pourrez-vous tenter de négocier avec l’opérateur. En cas d’accord, un amendement sera alors signé entre vous, qui modifiera le contrat initial. Il en est de même des CGU que vous avez acceptées lors de votre inscription au service Facebook. Toute modification de ces CGU devra être acceptée par Facebook et faire l’objet d’un amendement.
En conclusion, la publication d’un texte (au demeurant en anglais et citant certains textes sans valeur législative en France) sur votre Wall n’aura aucune portée juridique.
Pour plus d’informations concernant vos droits sur vos données personnelles, je vous renvoie vers le site de la CNIL et ses fiches pédagogiques très claires[3].
– Qu’en est-il réellement de mes données personnelles et/ou de mes droits d’auteur ?
Vous l’aurez compris, la réponse à cette question se trouve dans le contrat que vous avez signé avec la société Facebook. Facebook différencie les données personnelles vous concernant en deux catégories : publiques et non publiques. Le choix de rendre une information publique vous revient et s’effectue via vos options et/ou en choisissant la cible de vos posts (privé/ami/public).
Toutefois, Facebook précise que :
– certaines information sont toujours publiques (votre nom, votre photographie de profil, votre réseau d’amis, votre sexe, votre nom d’utilisateur et identifiant),
– vos amis sont libres de poster des informations et/ou des photographies vous concernant et de les rendre publiques.
Toute information qualifiée de publique pourra être vendue à des partenaires commerciaux de Facebook, qui s’engage toutefois à les dépouiller au préalable de votre nom ou de toute autre information permettant de vous identifier.
Ces informations seront également transmises aux applications que vous avez installées (et qui pourront également vous demander l’autorisation d’accéder à vos informations non publiques).
S’agissant des droits d’auteur dont vous pourriez être titulaire sur vos photographies, vidéos, illustrations ou musiques (regroupons les sous le terme « d’Œuvres »), les termes des CGU ne sont pas aussi clairs.
La Déclaration des Droits et Responsabilités indique en effet que :
« Le contenu et les informations que vous publiez sur Facebook vous appartiennent, et vous pouvez contrôler la façon dont nous partageons votre contenu, grâce aux paramètres de confidentialité et des applications. En outre :
Pour le contenu protégé par les droits de propriété intellectuelle, comme les photos ou vidéos, vous nous donnez spécifiquement la permission suivante, conformément à vos paramètres de confidentialité et des applications : vous nous accordez une licence non-exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l’utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook ou en relation avec Facebook (licence de propriété intellectuelle). Cette licence de propriété intellectuelle se termine lorsque vous supprimez vos contenus de propriété intellectuelle ou votre compte, sauf si votre compte est partagé avec d’autres personnes qui ne l’ont pas supprimé ».
S’il semble que la distinction « publique » / « non publique » décrite plus haut s’applique également ici, la tournure de la première phrase et l’utilisation de « en outre » permet néanmoins de nourrir quelque réserve.
La suite est toutefois très claire ; si vous restez propriétaire de vos droits d’auteur sur vos Œuvres, vous autorisez toutefois Facebook à :
– les exploiter, commercialement ou non (licence non-exclusive),
– autoriser un tiers à les exploiter (transférable),
– donner le pouvoir à un tiers d’autoriser d’autres tiers à exploiter vos œuvres (sous-licenciable), de manière gratuite et pour le monde entier (sans redevance et mondiale).
En ce qui concerne les photographes, illustrateurs, réalisateurs, il conviendra par conséquent de faire très attention à ce qui est posté, non seulement par eux, mais également par leurs amis.
Il sera ainsi plus prudent, dans le doute, de renvoyer vers un site personnel ou de n’uploader que des fichiers de mauvaise qualité, comportant éventuellement un water mark. Pour les autres, on ne saura trop conseiller de rester extrêmement vigilant lorsqu’il s’agit de livrer des informations personnelles sur Internet, que cela soit sur Facebook, ou sur n’importe quel site.
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La firme de Redmond serait actuellement en train de préparer trois nouvelles générations de sa tablette Surface, dont le lancement devrait prendre place courant 2013.
C’est l’informateur @MS_nerd (en règle générale assez fiable) qui l’a annoncé hier depuis son compte Twitter en publiant trois messages au format 140 caractères :
« Il y aura une Surface RT 2, équipée d’un écran 8,6 pouces et possédant un processeur Qualcomm, en opposition avec la Tegra 3 actuellement intégrée dans la Surface RT. »
« La Surface Pro sera mise à jour avec un écran de 11,6 pouces et abandonnera quant à elle son processeur Intel Core i5 pour une APU AMD « Temash » qui sortira prochainement. »
« Il y aura une troisième Surface appelée « Surface Book », équipée d’un écran 14,6 pouces et d’un processeur Intel Haswell 22nm. »
Steve Ballmer, actuel PDG de Microsoft, a récemment annoncé à ses actionnaires que la firme ne laisserait plus jamais le hardware se présenter comme un obstacle face à son besoin d’innovation, reconnaissant au passage que Microsoft était déjà arrivé très en retard sur le terrain du mobile (et plus spécialement celui des tablettes).
Le souhait de Microsoft d’étendre au plus vite sa gamme de tablettes afin de — allez, osons le dire — rattraper le temps perdu se comprend d’autant plus lorsque l’on sait que c’est depuis ces produits que ses utilisateurs pourront profiter pleinement de son nouvel OS et de l’interface dédiée de ce dernier.
Reste à voir vers quelle période de l’année 2013 ces nouvelles tablettes pointeront le bout de leur nez, car au vu de la bataille qui se tient depuis quelque temps déjà entre les géants Apple, Google et Amazon, chaque mois perdu risque de rendre l’entrée en jeu de ces nouveaux produits de plus en plus difficile pour Microsoft.
« Je suis en sécurité », indique John McAfee, dans une nouvelle note de blog, publiée, lundi 3 décembre, sur whoismcafee.com. Contrairement à ce qu’indiquait un précédent message en fin de semaine dernière, le fondateur et ancien patron de la société de sécurité informatique McAfee, recherché depuis des semaines par les autorités du Bélize pour le meurtre présumé d’un Américain, n’aurait donc pas été arrêté. Dans son message, M. MAfee assure avoir quitté temporairement le Bélize, accompagné de trois personnes, dont deux journalistes, dans des circonstances rocambolesques.
Depuis le mois dernier, les autorités du Bélize recherchent M. McAfee, pour l’interroger sur le meurtre d’un de ses concitoyens, Gregory Faull, retrouvé mort dans la piscine de son domicile sur l’île d’Ambergris Caye, au large du Belize, dans les Caraïbes. Cet Américain de 52 ans, voisin de McAfee sur l’île, avait été tué par balle tirée dans la tête. Il n’y avait aucun signe d’effraction, mais son téléphone portable et son ordinateur portable avaient disparu. AU BÉLIZE DEPUIS QUATRE ANS
L’ex-patron de la société d’antivirus McAfee avait déclaré au magazine américain Wired qu’il était au même moment en train de se cacher dans sa propriété, enfoui dans le sable, avec une boîte en carton sur la tête pour pouvoir respirer. Il avait ajouté qu’il était inquiet parce que les tueurs de Faull étaient à sa recherche.
M. McAfee habitait au Bélize depuis quatre ans. L’industriel avait vendu sa société d’antivirus pour des millions de dollars au début des années 1990.
Après avoir passé la barre symbolique des 100 millions de membres il y a moins d’un mois, le célèbre service de stockage de fichiers Dropbox a annoncé qu’il va prochainement ouvrir son premier bureau à l’étranger et plus précisément à Dublin, en Irlande.
Dans un article publié sur le blog officiel et traduit dans de nombreuses langues (dont le français), la société rappelle qu’elle est présente dans près de 200 pays et possède même une dizaine d’utilisateurs en Antarctique… Il faut savoir que la société fondée il y a maintenant cinq ans est gérée de main de maître depuis son siège à San Francisco.
Le choix de Dublin pour installer ce premier bureau en dehors des États-Unis est finalement assez logique, les géants Google et Facebook ont également choisi la capitale irlandaise afin d’abriter leur siège européen. Ce nouveau bureau devrait permettre à Dropbox de renforcer sa présence en Europe tout en améliorant la qualité de l’assistance utilisateur, et ce, pour les particuliers et les professionnels.
Si vous recherchez du travail à Dublin, sachez que le service de stockage de fichiers va bientôt recruter une série de profils comme des chargés de comptes ou des ingénieurs. Les offres d’emploi seront postées sur le site de Dropbox mais ne sont pas encore visibles au moment où j’écris ces lignes.
Source : http://www.presse-citron.net
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La mobilité est le nouveau cheval de bataille de Facebook. La société a récemment fait de gros efforts sur ses applis mobiles (Facebook, Facebook Messenger et Facebook Camera). Mais, avec dans le viseur le milliard d’utilisateurs, il semble bien que la société de Mark Zuckerberg veuille étendre encore un peu plus son affluence dans le secteur de la mobilité.
Dans cette optique, Facebook serait, selon TechChrunch, actuellement en négociations avec WhatsApp. La société a développé l’appli de messagerie instantanée WhatsApp. Toutefois, on ne sait guère si les pourparlers sont avancés et si un prix a déjà été fixé. Mais l’intérêt du Social Network pour WhatsApp démontre une volonté certaine, voire farouche, de changer son service de messagerie.
Pour l’heure, Facebook Messenger fonctionne sur Android, BlackBerry et iOS tandis que WhatsApp Messenger fonctionne sur ces mêmes plates-formes mais aussi sur Symbian, Windows Phone et Nokia S40. Précisons que fin janvier 2012, Nokia annonçait avoir vendu 1.5 milliard de terminaux tournant sous cet OS (en 10 ans avec 200 références de téléphones).
Programmée dans le langage Erlang, l’appli WhatApp fonctionne sans publicité. Sur iOS, elle est facturée 0.89€ tandis qu’elle est gratuite sur Android la première année (il faut ensuite s’acquitter de 0.99$/an). Un business model aux antipodes de celui de Facebook qui s’appuie sur la publicité. Toutefois, on peut imaginer que les deux sociétés pourraient accorder leur violon. WhatsApp cherche clairement à évoluer ; preuve en est, la société cherche des traducteurs (en japonais, français, hébreux, allemand, italien, coréen, norvégien, espagnol, portugais..).
WhatsApp annonçait un milliard de messages par jour fin octobre 2011 et 10 fois plus en août 2012. Au-delà du chiffre, c’est donc la croissance fulgurante de la société qui séduit.
Reste à voir comment Facebook Messenger et WhatsApp Messenger pourraient cohabiter.
En règle générale, l’achat d’un smartphone est suivi de l’achat d’une coque de protection. Seulement, bien souvent, le prix de l’appareil en question incite à se tourner, pour la question des accessoires, vers le filtre « Prix croissants » d’eBay ou vers des coques classiques vendues en magasin, par exemple.
Surfant sur la vague de la personnalisation, un marché s’est développé autour de la protection de nos gadgets électroniques, à l’image de caseable(prononcez « kaizébeul »), une start-up américaine fondée par Marvin Amberg et Klaus Wegener.
Installée des deux côtés de l’Atlantique, à Brooklyn et Berlin, caseable s’attaque au marché français depuis la fin de l’été. Elle se décrit elle-même en ses termes :
« caseable est une jeune équipe internationale qui en a assez de protéger des bijoux de design et de technologie dans des protections tristes et sans vies comme des bords d’autoroutes. »
Ainsi, en collaboration avec des artistes, caseable propose des housses et des étuis fabriqués à la main, respectueux de l’environnement, et surtout entièrement personnalisables.
Le mieux pour comprendre l’état d’esprit et le mode de fonctionnement du service reste encore de voir tout cela en images :
De l’iPhone 5 au Kindle Fire en passant par le traditionnel PC portable, nombre d’appareils sont couverts au sens propre du terme, par caseable. La procédure est simple et intuitive, puisqu’elle permet de voir en temps réel le rendu de la future housse.
Après avoir sélectionné le produit à protéger, il est possible de choisir les couleurs à appliquer à toutes les façades de sa future housse (ainsi qu’à la fermeture), ou bien, pour les plus inspirés, d’uploader ses propres photos à répartir au recto et au verso. Notons enfin que des motifs prédéfinis aux thèmes divers (New York, rétro, nature…) sont disponibles, qu’il est possible d’inscrire du texte sur la housse, et enfin, que pour certains types de housse (celle pour ordinateurs par exemple), des « extras » sont applicables, comme des poignées ou des sangles.
Chaque création peut être enregistrée sur son compte ou être partagée sur les réseaux sociaux ou via un lien public (bouton situé au bas à droite de l’espace création).
Outre l’élargissement de sa gamme de produit à couvrir, caseable envisage également des partenariats avec des écoles d’art et étudie l’ouverture de points de vente physiques.
Le ton est donné dès l’arrivée au QG français de RIM : nous pourrons voir une version presque finale du système d’exploitation des futurs Blackberry, mais nous ne serons pas en mesure de prendre en mains les appareils pour jouer avec.
La raison ? RIM souhaite dévoiler progressivement son système d’exploitation et avoir encore de belles choses à montrer lors du grand lancement, le 30 janvier prochain.
La discussion avec David Derrida, Directeur Produit chez Research In Motion, se fera donc en pointillés : entre ce qu’il peut dire, ce qu’il veut bien laisser sous-entendre, et ce qu’il ne peut pas dévoiler.
Pour rappel, nous savons donc déjà que Research in Motion présentera 2 smartphones le 30 janvier prochain : 1 tactile (avec une résolution de 1280×720 pixels), et un autre possédant un fameux clavier, marque de fabrique historique de RIM (avec une résolution de 720×720).
Et pour ce lancement, RIM souhaite faire les choses en grand. Son ambition : proposer le système d’exploitation qui se lancera avec le plus grand nombre d’applications.
Pour se faire, la société prépare les développeurs depuis 1 an grâce à une tournée intitulée Blackberry Jam qui a déjà fait plusieurs fois le tour du monde.
Research In Motion a déjà réussi son premier pari : redorer le blason de la marque en faisant oublier les idées que nous avions sur son OS : oubliez donc l’OS propriétaire et vieillissant, Blackberry 10 accepte les applications en C++, HTML 5, Flash, etc.
Niveau HTML5, Blackberry 10 se targue d’avoir un meilleur moteur de rendu qu’iOS6. En réalité, RIM a développé le meilleur moteur sur le marché actuellement avec un score de 486/500 sur le site web de test des performances HTML5 indépendant.
Mais nous le savons maintenant, la guerre des smartphones ne se joue pas sur les performances pures. Apple l’a prouvé : l’ergonomie doit être le fer de lance de tous les constructeurs.
Et force est de constater que RIM a bien potassé le sujet avant de proposer son BB10.
En effet, Research In Motion a regardé les chiffres d’usage sur iPhone et autres. Le fait est que 95% des applications ne sont lancées qu’une seule fois et que l’utilisateur moyen va utiliser uniquement 6 applications par jour.
On est en droit de se demander pourquoi Apple propose 24 emplacements pour les applications sur l’écran d’accueil en sachant que les 3/4 ne seront pas ouvertes.
RIM va donc proposer un écran d’accueil qui peut afficher les 8 dernières applications ouvertes. Vous en ouvrez une neuvième, la plus ancienne se fermera automatiquement pour ne laisser que 8 applications fonctionnant en arrière-plan.
L’idée ? Vouloir optimiser les performances tout en évitant l’étrange rituel qui veut que l’utilisateur doit double-cliquer sur le bouton « Home » pour tapoter l’écran à répétition pour fermer les 30 applications ouvertes en arrière plan.
Outre l’écran d’accueil qui garde les 8 applications que tu vas potentiellement réellement utiliser, un écran est toujours accessible sur la gauche d’un simple glissement de doigt avec l’ensemble des mails, SMS, interactions sociales de toutes sortes.
RIM a offert un soin tout particulier à cet écran puisqu’ils sont reconnus pour leur efficacité sur la communication écrite.
Et de ce côté là, les adorateurs de la marque ne seront pas déçus puisque le clavier a été pensé pour une aisance maximale. Il vous suffit de commencer à taper un mot pour voir des prédictions s’inscrire sur la prochaine lettre nécessaire pour l’écrire.
Vous avez écrit « Bon » le mot « Bonne » sera écrit sur le « n » et le mot « Bonjour » sur le « j », à vous de choisir le mot d’un rapide glissé de doigt pour choisir.
Encore une fois, je n’ai pu que voir la personne face à moi utiliser cette fonctionnalité sans pouvoir la tester moi-même, mais le rendu semble ultra-intuitif.
Et connaissant les déboires des systèmes d’exploitation actuels en ce qui concerne la reconnaissance d’un changement de langue au milieu d’un message, la prédiction de RIM saura savoir et apprendre lorsque vous utilisez de l’anglais au milieu de votre message.
Et en règle générale, Blackberry 10 semble répondre exactement à ce que l’on pourrait attendre d’un smartphone de future génération : intelligent, fluide et efficace.
Et RIM a de très grandes ambitions pour ce BB10. En effet, il souhaite pérenniser Blackberry comme le 3ème écosystème du marché.
Au final, après cette première démonstration, on se sent comme après un strip-tease. Très excités par ce que l’on a vu mais frustrés de ne pas avoir pu y toucher.
La suite, le 30 janvier prochain.
Les concours sur les blogs c’est bien, les concours à plusieurs blogs c’est encore mieux, puisque comme on dit à l’UMP, l’union fait la force.
C’est l’idée du Modérateur, qui, en association avec Aliaz (gestion de réputation sur les internets) a proposé à douze éminents blogs high-tech[1] de s’associer sans modération pour vous offrir un Grand Concours de Noël des blogueurs high-tech.
De quoi-t-est-ce qu’il s’agit-il exactement ? C’est très simple :
Le concours est composé de 12 questions correspondant aux 12 mois de l’année. Chaque actualité ayant été traitée par l’un des 12 blogs participants, ce qui permet au passage de se faire une petite rétrospective gratuite des nouvelles importantes de l’année 2012, autrement dit de réviser sa culture Web en jouant. Pour participer au tirage au sort, vous devrez donc répondre tout juste aux 12 questions. Pour vous aider, vous disposez d’un lien constituant un indice qui conduit à chaque fois vers un billet d’un des blogueurs ayant traité ce thème.
Afin d’être sûr que chaque blog puisse faire remporter un joli lot à ses lecteurs, il y a en fait deux types de tirage au sort :
Un tirage particulier pour chaque blog pour faire gagner à ses lecteurs une tablette Google Nexus 7 (on gère ça dans la base de données)
Un tirage au sort général parmi les participants sur tous les blogs pour faire gagner un bon d’achat de 1000 euros et 50 comptes VIP aliaz.
Pour augmenter vos chances de gagner, vous pouvez donc jouer sur différents blogs, ce qui vous permettra ainsi de participer aux différents tirages au sort de Nexus 7, et vous donnera plusieurs chances pour les autres lots. Vous voyez comme la mécanique de ce concours est diaboliquement pensée pour vous faire tourner en boucle sur les 12 blogs participants jusqu’à presque Noël, yek yek yek.
Vous vous sentez prêts à tout déchirer pour tenter de remporter l’une des meilleures tablettes actuelles ? C’est parti, et ça se passe directement ci-dessous. Bonne chance, et n’oubliez pas d’aller visiter les autres blogs pour augmenter vos probabilités de gagner.