Les conditions de roulage sur les axes routiers principaux et secondaires étaient très difficiles ce mercredi matin
BRUXELLES Les conditions de roulage sur les axes routiers principaux et secondaires étaient très difficiles mercredi matin, a confirmé Mobilinfo, le service infos trafic de la RTBF.
A 10h00, on comptabilisait un total d’une centaine de kilomètres d’embouteillages. « Le nombre d’accidents est très important », a constaté Mobilinfo. Le verglas rend les conditions de circulation très difficiles, en ce compris sur les autoroutes, transformant le réseau en véritable patinoire à certains endroits. Les embarras sont nombreux et plusieurs accidents entraînent d’autres ralentissements.
Sur l’E40, en direction de Liège, un accident impliquant un camion et plusieurs véhicules s’est produit entre Hélécine et Lincent. Un autre accident, en direction de Bruxelles cette fois, s’est produit à hauteur de Sterrebeek et provoque des bouchons.
A Beuzet, la chaussée est fermée dans les deux sens sur la N4 en direction du Luxembourg car des câbles d’un poteau électrique percuté pendent au-dessus de la chaussée. Il est donc conseillé d’éviter la zone Gembloux-Namur via Thorembais et ensuite l’E411.
Plus tôt ce matin, un carambolage a impliqué plusieurs véhicules sur l’E411, à hauteur de Notre-Dame-au-Bois (Jezus-Eik) en direction de Bruxelles, bloquant ainsi trois voies durant plus d’une heure, tandis qu’un autre accident provoque 12 km de files entre Rosières et Wavre.
On constate 7 km de files sur la N5 vers Charleroi, entre Walcourt et la Porte de Philippeville.
Sur l’E42entre Liège et Mons, la voie de gauche est bloquée à hauteur de Spy à la suite d’un accident.
La Cellule d’Action routière (CAR), composée du Centre régional de crise de Wallonie (CRC-W), de la police fédérale de la route et du centre Perex, « reste en état d’alerte et conseille la plus haute prudence aux automobilistes. Les embarras se sont en effet multipliés ce matin en heure de pointe sur l’ensemble du réseau secondaire en Wallonie. Avec les températures négatives, les plaques de verglas vont s’installer. Les camions d’épandage poursuivent leurs travaux. »
Pas de grosses perturbations dans les transports publics
La circulation ferroviaire est perturbée en Flandre occidentale mercredi matin à la suite des intempéries. « La brusque chute des températures dans cette province a causé des pannes techniques, surtout sur la ligne Gand – Mouscron.
Cela a provoqué des retards pouvant aller jusqu’à une heure », a indiqué Thomas Baeken, porte-parole d’Infrabel. La situation devrait être revenue à la normale pour l’heure de pointe vespérale. Quatre incidents ont eu lieu durant l’heure de pointe matinale sur la ligne Gand – Mouscron. Deux d’entre eux étaient dus à des raisons purement techniques qui ne pouvaient être directement attribuées à la météo.
« Mais deux autres incidents étaient, eux, directement reliés aux conditions météorologiques », a expliqué Thomas Baeken. « Il y ainsi eu un problème à Waregem où la caténaire a cédé à la suite de la brusque chute des températures dans le courant de la nuit dernière et du début de la matinée. A Lauwe, c’est un rail qui n’a pas résisté au froid glacial. Les travaux de réparation devraient normalement être terminés vers midi et les retards qui résultent de ces incidents devraient rapidement être résorbés. L’heure de pointe vespérale devrait ainsi se dérouler à nouveau normalement », a conclu le porte-parole d’Infrabel.
Les intempéries provoquent des perturbations et déviations ponctuelles sur le réseau TEC, à l’exception du Hainaut occidental, a indiqué mercredi son porte-parole Stéphane Thiery.
Charleroi, la province du Luxembourg et le Brabant wallon sont les zones les plus touchées, mais, contrairement à mardi, aucune ligne n’est supprimée. « Une grosse majorité des lignes sont ainsi déviées dans le Brabant wallon tant que les voiries seront verglacées », a détaillé Stéphane Thiery.
A Charleroi, une quarantaine de lignes ne sont pas parcourues selon leur itinéraire normal, alors que dans le reste du Hainaut, la situation est presque normale, surtout en Hainaut occidental. Quatorze lignes sont déviées dans la région de Mons-Borinage.
La situation est également presque normale pour le TEC Liège-Verviers avec 20 lignes déviées.
Le TEC Namur-Luxembourg a lui privilégié de mettre en place des « itinéraires grands axes » pour les lignes empruntant des voies secondaires actuellement impraticables. Cela concerne une vingtaine de lignes dans la région namuroise et presque la totalité des lignes circulant dans la province du Luxembourg.
Les usagers peuvent consulter des informations plus précises concernant le réseau TEC et le plan intempéries sur le site internet infotec.be. Le service de sms en cas de perturbations sur les lignes auxquelles ils sont abonnés est également maintenu.
A la STIB et chez De Lijn, aucun problème majeur n’était signalé
Alors que Microsoft a, depuis la genèse de sa division mobile au début des années 2000, toujours confié la réalisation de ses terminaux mobiles à des partenaires constructeurs spécialisés, de la première génération de Pocket PC à la dernière de Windows Phone, le géant de l’informatique a choisi une voie nouvelle pour lancer Windows 8 sur tablettes. A côté des partenariats habituels, Microsoft a conçu ses propres tablettes sans passer par une marque tiers.
Une stratégie nouvelle, qui rend la firme de Redmond moins dépendante des aléas des partenariats, mais qui a été peut-être inspirée par les modèles appliqués par les confrères, Apple en tête, mais également BlackBerry, et dans une certaine mesure Google avec sa gamme Nexus.
Les tablettes Microsoft Windows 8 RT arrivent sur le marché. Représentent-elles une concurrence crédible et sérieuse pour les iPad et autres Nexus ? Risquent-elles de faire de l’ombre aux ultrabooks ? C’est ce que nous allons voir dans ce test. Prise en main et première impression
Le packaging est de qualité, dans l’esprit assez minimaliste qui semble être la norme actuellement. Une boîte noire et blanche à « tiroir » contient la tablette, son câble d’alimentation et le chargeur. Le connecteur de recharge est propriétaire, et le câble peut être branché indifféremment dans les deux sens grâce à une prise aimantée.
La première impression qui se dégage de la tablette lors de la prise en main initiale est double : c’est beau… et c’est lourd. L’impression de qualité est également au rendez-vous, le matériau de type alu brossé anodisé noir est élégant, et le grand écran, flatteur. Le ratio largeur-hauteur 16/9ème avec résolution de 1366 x 768 pixels est cependant un peu déroutant au début, même si je ne suis pas totalement novice en la matière puisque j’avais déjà eu l’occasion de tester un prototype très avancé lors du Build à Los Angeles en septembre 2011. Si l’on considère que tenir longuement un iPad en main (même à deux mains) est fatiguant, l’expérience avec la Surface sera d’autant plus éprouvante. Mais nous verrons plus tard que cette dernière a d’autres atouts en matière d’ergonomie.
Ergonomie, fluidité, réactivité
Ceux qui connaissent Windows Phone savent que côté fluidité et réactivité, cette plateforme était déjà parmi ce qui se fait de mieux en la matière, surpassant même peut-être la référence iOS. On retrouve ces qualités sur la tablette Surface avec Windows 8, en tout cas dans la partie avec l’interface « Metro », car dans la section Bureau classique, il serait difficile de comparer une interface qui n’est pas à l’origine prévue pour être tactile. Dans la section avec les tuiles tactiles, l’agrément d’utilisation avec un effleurement de l’index est total. La fluidité est absolue, toutes les commandes s’enchaînent dans jamais grincer ni coincer, les transitions sont agréables à regarder, les écrans s’affichent sans aucun lag, bref on frise la perfection. Le grand écran de 10,6 pouces est superbe, la résolution très suffisante, les contrastes sont précis et les couleurs très vives. En mode tablette, l’agrément d’utilisation est optimal.
Astuce : pour faire une capture d’écran, touchez l’icône Windows au pied de l’écran et appuyez en même temps sur Volume moins sur la tranche gauche de la tablette. Vos captures sont stockées dans le dossier Photos.
Connectivité et réseaux
Para rapport à ce que nous connaissons en matière de tablettes (suivez mon regard, non, un peu plus à l’ouest, voilà) on peut dire que la Surface est richement dotée en matière de connectique puisqu’elle embarque un port USB 2.0, un slot pour carte mémoire microSDXC, une sortie vidéo HDMI, et bien sûr l’inévitable prise pour casque audio. Sans oublier le port pour le clavier Cover Touch, qui se clippe là aussi à l’aide d’un aimant, avec une force et une précision étonnantes, ce qui rend la manipulation aussi facile que ludique. J’ai branché une souris sur le port USB et celle-ci est opérationnelle immédiatement sans aucune latence et sans avoir à attendre l’installation de pilotes. Idem pour une clé USB. C’est vraiment du plug and play.
Attention : j’ai mis du temps à trouver l’emplacement du slot micro-SD. Il se situe dans la côté droit de la tablette, sous le capot pliable qui sert de pied. Il est presque invisible, en haut de l’emplacement du capot.
Côté réseaux on a du WiFi Wi-Fi (802.11a/b/g/n) et le Bluetooth 4.0. Tout cela s’active sans souci, le réseau WiFi est reconnu en une seconde et à peine la tablette sortie de son carton pour la première fois vous êtes sur internet.
Photo et vidéo
La tablette Surface RT est dotée de deux capteurs photo LifeCams HD 720p, une en frontal et l’autre au dos de l’appareil. On retrouve les limites que que l’on connait avec ce type de capteur, notamment en intérieur avec une luminosité faible : la qualité des clichés est médiocre et les photos sont piquées. Avec une luminosité suffisante en lumière artificielle ou naturelle, en revanche, c’est nettement meilleur. Les photos sont plus nettes, contrastées et les couleurs bien rendues, mais ça reste très moyen quand même.
Il est à noter que la tablette n’est pas dotée d’un bouton physique pour lancer la fonction photo/vidéo. Il faudra donc passer par le menu, et aller chercher l’icône « Caméra » pour faire une photo. On a connu plus rapide, mais bon une tablette n’est pas vraiment destinée à un usage de scoop photo instantané.
On peut d’un clic sélectionner les photos d’un dossier et les importer directement dans SkyDrive. On peut aussi les copier sur la carte Micro-SD ou la clé USB mais il faudra alors passer en mode Bureau et aller les chercher dans le dossier Photos.
Le clavier
C’est une des vraies bonne surprises de cette tablette. Léger, il se connecte d’un geste par aimantation à la tranche inférieure de la tablette et est immédiatement opérationnel. Microsoft propose le choix entre plusieurs claviers. Tout d’abord les couleurs : celui-ci est disponible en noir, blanc, bleu et rouge, ce qui donne un côté assez fun à l’ensemble. D’autre part il existe en deux textures : Touch Cover (souple avec des touches tactiles) et Cover Type (dur avec des vraies touches). Autre bonne idée : le dos de la tablette inclut une partie dépliable qui sert de pied pour caler celle-ci verticalement. C’est simple, robuste, stable et efficace. On regrettera juste que l’inclinaison ne soit pas réglable. Mais le tout concourt à rendre le processus de passage de tablette à laptop particulièrement fluide et instantané : en deux mouvements et autant de secondes c’est fait.
Quand on pense que chez certains concurrents on facture un pied de tablette plusieurs dizaines d’euros…
Bugs et bizarreries
Une fois n’est pas coutume, je complète ce test avec une cette rubrique dédiée « bugs » car avec un nouveau produit Microsoft il faut toujours prévoir un peu de place à cet effet. Si la Surface est très séduisante et convaincante à utiliser, l’expérience n’en demeure pas moins gâchée par quelques bugs et comportements bizarroïdes en termes de logique et d’ergonomie.
Du côté des bugs, j’ai eu à faire face à trois problèmes récurrents qui m’ont empêché de mener ce test entièrement comme je l’aurais voulu. D’une part le clavier Cover Touch. Si celui-ci est pratique et même redoutablement efficace en termes de saisie (après quelques minutes d’acclimatation je tapais du texte plus rapidement que sur mon ultrabook Toshiba qui a pourtant une surface de clavier plus importante), il semble fonctionner par intermittence. Régulièrement, après une mise en veille par exemple, le clavier n’est plus reconnu et ne fonctionne plus. La tablette marche, mais uniquement en mode tactile. Dans ce cas j’ai déconnecté et reconnecté le clavier à plusieurs reprises, redémarré la tablette : rien à faire, clavier HS. Puis, de façon aussi aléatoire et inattendue, il se remet à marcher, par exemple lorsque j’ai branché une clé USB ou quand je suis passé du Bureau à Metro (Bureau Metro Dodo).
Deuxième bug, aussi gênant car il m’a empêché de tester rapidement autant d’applications que je l’aurais souhaité : de façon aléatoire, il est parfois impossible d’installer une app depuis le Windows Store. L’installation se lance, puis ça mouline et enfin au bout de quelques minutes j’obtiens le message suivant.
Après un redémarrage et un peu d’insistance, j’ai quand même réussi à installer quelques applications. Avec un peu d’abnégation, on y arrive, mais j’avoue qu’au début c’est un peu décourageant, et que c’est pourquoi j’ai renoncé à vous faire des screenshots de différentes apps car j’y serais encore dans deux jours. Je n’ai jamais rencontré ce genre de bug sous iOS ou Android. C’est fâcheux car les apps sont censées être au cœur de l’écosystème des tablettes.
Enfin, troisième bug identifié, beaucoup plus gênant car il a totalement bloqué la tablette, à tel point qu’au moment où j’écris ceci je ne peux plus l’utiliser : lors de la manip pour faire une capture d’écran alors que j’étais en mode Caméra, la fenêtre du Narrateur est apparue, et tout s’est bloqué. Impossible de reprendre la main et de fermer la popup, elle reste en surimpression et plus aucune autre fonction n’est accessible. J’ai d’abord pensé à une mauvaise manipulation de ma part (mauvais conjonction de touches) mais impossible de revenir en arrière, même en touchant l’icône Windows. Pour sortir de ce mauvais pas j’ai dû tenter un arrêt forcé en maintenant la touche marche-arrêt pendant une bonne dizaine de secondes afin de redémarrer… Heureusement que je n’ai pas eu à attendre que la batterie soit vide pour que la machine s’arrête toute seule car celle-ci tient plusieurs jours en veille !
Du côté des bizarreries fonctionnelles, j’ai noté deux choses. D’une part, quand on branche une clé USB pour la première fois, que l’on soit en mode Metro ou Bureau, une petite fenêtre de message apparait en surimpression sur l’écran, pendant environ 5 secondes. Il faut cliquer sur ce message pour accéder au contenu de la clé. Mais si vous laissez passer ce laps de temps, le message disparait et vous n’avez plus aucune indication d’accès au périphérique de stockage. Rien non plus dans Paramètres ni Périphériques. Il faut alors passer en mode bureau pour tenter de retrouver trace de sa clé. En revanche, quand vous la connectez une deuxième fois alors que vous êtes sur l’interface Metro, l’écran bascule automatiquement en mode Bureau sur la fenêtre connue de Windows affichant le contenu de la clé USB. Je vous rassure, c’est plus compliqué à écrire qu’à faire, mais c’est un peu déroutant au début.
Autre bizarrerie, pas très gênante mais étrange d’un point de vue ergonomie : quand on installe une app, le chargement s’effectue alors que l’on est encore sur l’écran descriptif de l’app dans le Windows Store. Jusque-là tout va bien. Mais ensuite l’écran se ferme et vous fait quitter de force le store pour revenir sur l’écran d’accueil Metro. Vous cherchez alors votre app en pensant qu’elle est installée, vous cliquez sur son icône (ou plutôt sa tuile) et là vous tombez sur sa jauge de téléchargement. Bref vous pouvez avoir plusieurs tuiles d’apps sur l’écran laissant penser qu’elles sont installées, alors qu’en fait elles ne le sont pas, sans aucun autre indicateur. C’est un détail mais cela relève d’un parti pris fonctionnel quelque peu étonnant.
Mode Metro vs. mode Bureau : alors, cette tablette hybride, est-ce vraiment pertinent ?
La grande nouveauté de Windows 8 réside donc dans ce fameux mode « hybride » ou « dual », avec deux systèmes d’exploitation en un, ou en tout cas deux interfaces distinctes, l’une en mode tablette tactile avec Metro (je sais, ça ne s’appelle plus officiellement comme ça mais bon c’est plus pratique) et l’autre en mode PC avec le Bureau classique Windows. Pour comparer, c’est comme si sur un iPad on avait iOS et Mac OS, et que l’on puisse basculer de l’un à l’autre d’un clic sur l’écran.
Sauf que. Dans la réalité, il faut savoir que ce n’est pas tout à fait cela. Ma tablette de test est une Windows 8 RT, ce qui signifie que malgré son Bureau Windows, elle reste très limitée dans ses usages et ses fonctionnalités. De fait, ne vous attendez pas à avoir un vrai PC portable avec un vrai Windows complet. Windows RT est une version allégée de Windows, qui ne vous permettra pas de faire grand chose d’autre que ce que vous faites avec un iPad, une tablette Android ou un ChromeBook. Vous ne pourrez par exemple installer aucun logiciel autre que les apps Windows 8 disponibles dans le Windows Store, y compris si vous basculez en mode Bureau Windows et que vous lancez une installation à partir d’un site web.
En fait il faut juste savoir et comprendre que Windows RT est l’équivalent d’un iOS sur iPad ou d’un Android sur une tablette Android. Ce qui est déjà très bien, notez. Reproche-t-on à iOS ou Android de ne pas pouvoir y installer Photoshop ou 3DS Max ? Tant que l’on a des applications équivalentes, simplifiées, agiles et fonctionnelles pour un usage qui de toute façon ne sera jamais celui d’un gros PC, que demander de plus ? Windows RT a été conçu pour tourner sur des tablettes fines et légères et proposant une autonomie importante. De ce point de vue, Surface s’en sort même un peu mieux que ses concurrentes puisque, outre la disponibilité de fonctionnalités courantes que l’on trouve aussi sur smartphone (surf internet, mail, réseaux sociaux, appels vidéo avec Skype, etc) on a droit à quelques bonus qui n’existent pas sur d’autres tablettes : possibilité d’installer Flash dans Internet Explorer (comme sur Android Jellybean, ok), une vraie suite Office complète ou encore brancher une souris ou une clé USB directement sur le port USB.
Tout serait parfait alors sur la meilleure des Surface ? Pas tout à fait. Si l’on continue la comparaison avec iOS et Android, on arrive forcément au chapitre Applications et écosystème. Et là, la tablette de Microsoft ne tient pas le choc. Face aux 275.000 apps dédiées à l’iPad et aux quelques dizaines de milliers disponibles pour les tablettes Android (je parle des vraies apps tablettes, pas des apps pour smartphone en mode zoom) le Windows Store pour Windows 8 parait bien pauvre avec ses quelques centaines d’applications. Oui, juste quelques centaines : avec une petite recherche à l’aide d’un « * », le Store en recense 589 exactement en français au moment où j’écris cet article.
Il faudra donc être patient pour tirer le maximum de cette tablette Surface, et attendre que les semi-remorques des éditeurs et développeurs aient fait le voyage pour livrer le magasin avec quelques palettes d’applications bien fraîches…
Autonomie
C’est l’un des points forts de la tablette Microsoft Surface. Après l’avoir chargée à bloc, je l’ai utilisée en PC principal à la place de mon ultrabook pour bosser avec une après-midi entière, connectée en WiFi avec la luminosité de l’écran réglée sur 50% (réglage par défaut, ce qui est largement suffisant vu sa qualité), et après 5 heures de Word, de mail, de réseaux sociaux et de Web, la batterie était encore à plus de 50% de charge. Je l’ai laissée ensuite en veille pour finir la décharge, et trois jours plus tard elle est encore bien réveillée avec encore 15% de batterie. Si l’on se place du point de vue de l’utilisateur de PC portable, cette Surface bat certainement tout ce qui existe, ou se situe en tout cas au niveau d’un MacBook Pro (je n’ai jamais testé car je n’ai pas de Mac mais j’en ai beaucoup entendu parler…), soit ce qui se fait certainement de meilleur en tenue de batterie sur un laptop. Si l’on se place du point de vue de l’utilisateur de tablette, alors on est là aussi largement dans le haut du standard en matière d’autonomie, à savoir dans les 10 heures et plus, soit l’équivalent d’un iPad.
Applications et services
La tablette Microsoft Surface est livrée d’origine avec plusieurs apps natives signées Microsoft ou partenaires, comme :
Contacts
Calendrier
Messages
Météo
Photos
Internet Explorer 10
Cartes
Windows Store
SkyDrive (stockage dans le cloud avec 7 Go gratuits)
Jeux Xbox
Caméra
Musique
Actualités (avec Bing)
Office 2013 (Word, Powerpoint, Excel, OneNote)
De quoi s’occuper quand même quelques heures (par jour).
En conclusion
La première impression fournie par la tablette Microsoft Surface est très flatteuse : qualité apparente, ergonomie, intégration intelligente du clavier pour passer en mode PC portable, connectivité, agrément et fluidité de Windows 8, tout contribue à en faire un engin redoutablement séduisant et que l’on imagine être aussi une bête de travail. Bref, le meilleur des deux mondes entre PC et tablette. Autre qualité : si la Surface parait un peu lourde pour une tablette, un passage sur la balance dément finalement cette sensation puisque celle-ci est à peine plus pesante qu’un iPad 3 (680g contre 652 pour l’iPad, soit même pas 30g de différence). En revanche c’est très léger pour un laptop, et c’est un vrai atout dans un contexte de déplacements fréquents.
On dit souvent que les tablettes servent à consommer (de l’info, du contenu…) mais pas à produire. La Surface vient quelque peu contredire ce paradigme en démontrant que l’on peut aussi « produire » avec une tablette, simplement en la calant sur son pied intégré et en connectant à la volée son clavier. On a alors un vrai PC portable, léger, fin et vraiment agile.
Reste la question des limitations de l’OS et de la pauvreté du Windows Store : les premières auraient pu être compensées par le second mais pour le moment ce n’est pas le cas. Il faudra donc bien savoir ce que l’on achète et pourquoi on l’achète : Windows 8 RT n’est pas le Windows que l’on a l’habitude de connaitre et d’utiliser, mais cette tablette possède le même potentiel d’usages qu’un iPad ou une Android. Il faudra juste être un peu patient et attendre que ses apps préférées arrivent sur le Store.
Reste la question du prix : une tablette Surface de base, à savoir 32 Go sans clavier, coûte 489 euros. Rien à dire par rapport à la concurrence… sauf que ces 32 Go, il faut savoir que la moitié, soit 16 Go, sont occupés par le système d’exploitation ! Ce qui signifie en clair que pour ce prix vous avez en fait une tablette 16 Go. Et si vous voulez lui adjoindre un clavier (mis clairement en avant comme indispensable dans la communication et les pubs Microsoft) on passe à 589 euros. Et encore il s’agit du clavier « mou ». Si vous voulez le clavier « dur » Type Cover, il faudra débourser 130 euros. A ce prix, soit 619 euros, vous avez un « laptop » sous Windows 8. Avec 16 GO de mémoire. Rappelons que n’importe-quel netbook ou Ultrabook actuel embarque au minimum entre 250 et 500 Go de mémoire…
Mais est-il encore pertinent de comparer ?
J’aime
le concept
le design
le clavier
le pied escamotable intégré
la fluidité et la réactivité de Windows 8 Metro
le design d’interface
les « deux OS » en un
la connectivité
la versatilité et la facilité de passage de tablette à laptop (et vice-versa)
J’aime moins
l’OS « bridé » en version bureau
les bugs
le poids
le manque d’applications du Windows Store
Centre formation Bruxelles, Anvers, Liège, Namur, Gent
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