Actualité NEW MEDIA: L’essor des réseaux sociaux professionnels chez les jeunes FRANCE

Les jeunes diplômés ont massivement investi les réseaux sociaux professionnels. L’Apec décrypte dans sa dernière étude les différentes stratégies pour se faire remarquer des employeurs.

L'essor des réseaux sociaux professionnels chez les jeunes

L’essor des réseaux sociaux professionnels chez les jeunes

 

Les jeunes diplômés ont massivement investi les réseaux sociaux professionnels. L’Apec décrypte dans sa dernière étude les différentes stratégies pour se faire remarquer des employeurs.

Les jeunes diplômés ont largement investi les réseaux sociaux professionnels. Ils mettent leurs CV en ligne, utilisent cette vitrine pour faire savoir qu’ils recherchent un emploi, cherchent activement des offres et tentent de se constituer un réseau professionnel.

Un jeune diplômé sur deux se connecte plus d’une fois par semaine sur des réseaux sociaux professionnels (RSP), dont les plus plébiscités, sont Viadéo où 65 % des jeunes sondés affirment avoir un compte et Linkedin où ils sont 44 % à s’être inscrits, selon une étude récente réalisée par l’Apec.

Les réseaux sociaux professionnels servent surtout à décrocher un entretien. Un quart des jeunes inscrits ont obtenu un rendez-vous. Même si 4 % seulement ont finalement obtenu un emploi par ce biais.

Les jeunes diplômés sont en masse sur les RSP, mais l’usage qu’ils en font, n’est pas le même pour tous. Il dépend très largement de leur environnement social, mais aussi de leur mentalité, leur caractère. Que vous soyez plutôt serein, enthousiaste, persévérant ou complexé, vous n’utilisez pas les RSP de la même manière, explique l’étude de l’Apec, qui distingue quatre profils.

Les héritiers jouent le carnet d’adresses

Les «héritiers», seraient sereins, en sécurité. Ils ne ressentent pas de pression particulière, «ils ont le temps et le choix» de choisir l’emploi qui devrait leur correspondre. Leur vie serait déjà tracée: «une fois leur premier emploi obtenu, ils envisagent de s’établir avec leur compagne ou compagnon et avoir des enfants.»

Ils ont fait des études sérieuses sans passion. Ils ont respecté le choix de leurs parents. «Ils disposent d’un important capital culturel, économique et social qui leur vient de leur milieu d’origine.» Ils s’inscrivent sur Viadeo ouLinkedin pour «se conformer aux conseils de leur entourage (…) on se doit d’avoir un compte, comme on se doit de se constituer et d’entretenir un carnet d’adresses, un réseau.»

Les «héritiers» en sont persuadés, «les RSP ne peuvent se substituer aux réseaux traditionnels, auxquels ils appartiennent de droit ; les emplois ou les stages ne se trouvent pas par ce biais, mais par celui du réseau classique.»

Les stratèges sont les plus actifs

Les «stratèges» seraient enthousiastes, indépendants. Leur avenir professionnel repose sur leurs épaules et devient une priorité. Ils veulent une stabilité économique, être reconnus avant de construire un foyer.

Ils sont issus de milieux sociaux modestes et cherchent à acquérir un capital culturel, social ou économique par eux-mêmes pour «faire mieux que leur parents.» Ils sentent que rien est acquis, et qu’il faut saisir les opportunités quand elles se présentent. Ils ont dû se créer des réseaux eux-mêmes, ils «constituent le type de le plus actif sur les RSP.»

Les «stratèges» sont actifs, présents sur les RSP mais ils ne se privent pas de «poster» leur CV sur un maximum de CVthèques, de répondre à un maximum d’offres et de maîtriser préalablement leur e-réputation.

Les contestataires s’appuient sur des contacts personnalisés

Les «contestataires» seraient persévérants et pragmatiques. «Il leur est difficile de se projeter dans l’avenir. Les rêves de maison, d’enfants, de stabilité professionnelle ne sont pas à leur programme. Ils préfèrent le changement, la découverte, l’aventure, le prix de ce qu’ils estiment être la liberté.»

«Leurs parcours universitaires sont fréquemment atypiques, marqués par des réorientations ou interrompus par des voyages. (…) Ils font le plus possible appel à leur réseau de relations directes», qu’ils ont pu construire lors de leurs diverses expériences.

Les «contestataires» connaissent l’existence des RSP généralistes Viadeo et Linkedin mais ils ne les utilisent que de façon sporadique et préfèrent compter sur leurs contacts. «S’investir dans une approche par les RSP leur semble être une perte de temps.»

Les enfermés s’en tiennent aux moyens classiques

Les «enfermés» seraient découragés, décomplexés. «Ils rêvent de se marier et de mener une vie paisible, là où ils ont grandi.» Ils n’auraient pas d’ambitions professionnelles et aspirent à un travail régulier, stable, sans stress.

Ils sont issus de milieux modestes et ont suivi des études supérieures sans passion, sans avoir une idée de leur avenir professionnel, «ils se sont contentés de suivre le mouvement.» «Ils ne se sentent pas prêts à affronter le monde du travail qui leur semble être un autre univers.»

«Une partie non négligeable des «enfermés» n’ont entendu parler ni de Viadeo ni de LinkedIn.» Ils préfèrent rechercher des emplois par des moyens «classiques.» «Les RSP leur apparaissent donc comme des outils tout à fait secondaires dans leurs démarches.»

Source: Le Figaro

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Linkedin: Reid Hoffman « Les réseaux sociaux vont changer le monde » France

«Quand j'investis, je regarde trois choses: les places de marché, les réseaux et les plateformes», explique Reid Hoffman.

«Quand j’investis, je regarde trois choses: les places de marché, les réseaux et les plateformes», explique Reid Hoffman. Crédits photo : Tony Avelar/ASSOCIATED PRESS

INTERVIEW – Reid Hoffman, co-fondateur et patron exécutif de LinkedIn, ne croit pas à la concurrence de Google.

Ancien vice-président de PayPal, Reid Hoffman, 44 ans, est une figure incontournable de la Silicon Valley. Il a été le premier à investir dans Facebook, aux côtés de Peter Thiel, en 2004. Parmi ses plus récents investissements figurent Ping.fm, Zynga et Grouply.

LE FIGARO. -Quel est le projet fondateur de LinkedIn ?

Reid HOFFMAN. – Je cherche toujours les grandes tendances. Quand j’ai commencé à penser à LinkedIn, en 2001-2002, j’en ai vu deux. La première est que le monde du travail évolue. Partout dans le monde, l’emploi à vie est en train de disparaître et chaque individu est responsable du développement de ses propres compétences, dans un monde connecté. La deuxième, c’était l’essor d’Internet. Résultat, LinkedIn est la plateforme qui permet à chaque personne qui doit se développer elle-même de montrer qui elle est, avec qui elle travaille, d’accéder à d’autres expériences et compétences. Nous ne sommes encore qu’au début de la mise en œuvre de cette vision. Pour l’instant, les gens voient dans LinkedIn la possibilité de rester en contact avec d’autres et de trouver des experts. On n’en est pas encore au point où les gens s’interrogent sur les moyens d’investir en eux-mêmes, à devenir plus efficaces. Aujourd’hui, tout le monde googlise des noms et tout le monde peut être trouvé sur Google. Ce que les gens ne réalisent pas encore, c’est qu’ils peuvent faire en sorte que ce qu’on voie en premier soit leur profil professionnel.

Comment voyez-vous évoluer l’univers des réseaux sociaux?

L’existence d’autres réseaux a été bénéfique pour nous. Mais les gens pensent encore qu’ils choisissent de participer alors qu’on est déjà dans un monde en réseau. La question est: comment va-t-on naviguer intelligemment dans ce monde? Aujourd’hui, Facebook est le barbecue dans votre jardin. Twitter, c’est l’équivalent des médias. LinkedIn, c’est le bureau. Il reste de la place pour d’autres réseaux mais il faut que l’offre soit à la fois large et unique. Il existe des catégories larges comme la religion ou le sport qui ne sont pas occupées. Je pense qu’il y aura un gros acteur que nous ne connaissons pas encore qui aura émergé d’ici à cinq ans.

Voyez-vous Google +  comme un concurrent potentiel?

Google+ est un bon produit social. La question est: comment créera-t-il de la différenciation? Ce n’est pas encore un concurrent de LinkedIn. Il pourrait aller dans cette direction mais ce n’est pas sûr. Pour servir le marché professionnel, il faut être spécialisé. LinkedIn Today fournit des informations de sources professionnelles. Un cercle avec vos collègues de travail ne permet pas d’aller dans ce niveau de spécificité. Par ailleurs, le contexte est important: que voit-on sur votre écran?

Que pensez-vous des valorisations des sociétés Internet aujourd’hui? Y a-t-il une bulle?

Les valorisations sont un sujet délicat. Il s’agit de la valeur nette basée sur ce qu’on pense que sera l’avenir. Mon point de vue est que les réseaux sociaux sont des phénomènes fondamentaux qui vont changer le monde, oui. Mais en ce qui concerne les chiffres, je laisse les marchés décider. Il y a bulle si la prédiction est mauvaise, mais je défends l’idée que le changement est très profond.

Ces réseaux produisent des données et en font commerce. N’est-ce pas un problème?

Dans le cas de LinkedIn, l’usage de données tourne à l’avantage pour nos utilisateurs. Il n’est pas question de localisation des internautes ou de photos de leurs enfants mais plutôt de savoir quelles compétences sont tendance, etc. Les usagers ne peuvent pas se sentir pris à revers par cette utilisation des données. Quand on a une transformation technologique, les gens tardent à reconnaître qu’une transparence massive est bonne pour eux. Les internautes vont découvrir que le fait d’aller vers plus d’ouverture et de transparence est bénéfique pour eux. Nous sommes rarement questionnés sur nos pratiques et agissons toujours rapidement. Il faut maintenir la confiance.

LinkedIn permet de déterminer la stratégie des entreprises selon leurs recrutements. Cela peut-il poser des problèmes vis-à-vis de leurs concurrents?

Quand une entreprise publie une offre d’emploi, elle met le plus de détails possibles pour attirer le meilleur profil. On peut déjà tirer beaucoup d’informations de ces données. Mais il faut regarder la contrepartie: une entreprise veut que l’on sache dans quel secteur elle recrute pour constituer les meilleures équipes. Pour ses investisseurs, cela peut aussi être bon de savoir dans quelle direction elle va. Il y a donc plus de valeur à être ouvert et transparent. Enfin, pour nous, l’intérêt de l’individu passera toujours avant celui de l’entreprise. Nous voulons que nos utilisateurs aient une expérience positive.

À titre personnel, vous investissez de nombreuses start-up très tôt, dont Facebook et Zynga. Quelle est votre stratégie?

Je regarde trois choses quand j’investis: les places de marché -ce qui m’a poussé à investir récemment dans Airbnb-, les réseaux -Zynga est un réseau de jeux -et les plates-formes- comme Shopkick. Il est important aussi qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêts avec mes activités chez LinkedIn. Ainsi je suis au conseil d’administration de Zynga, mais pas de Facebook. C’est utile dans la mesure où je vois des tendances communes des deux côtés, des parallèles qui sont utilisés pour mes investissements comme pour mon travail chez LinkedIn.

D’où voyez-vous venir la prochaine grande rupture technologique?

Je surveille de près le domaine du hardware open source.

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