Jeudi dernier, Samsung a annoncé être parvenu à un accord avec l’Etat de Californie pour étendre sa présence dans la Silicon Valley, via la construction courant 2013 d’un centre de R&D de plus de 100.000 m².
Le constructeur coréen est déjà présent à San Jose via sa branche « Samsung Semiconductor » (photo ci-dessous). L’opération annoncée prévoit de renforcer cette présence via la construction d’un bâtiment de 10 niveaux, où seront installées les équipes des ventes et de R&D des business d’écrans et de semi-conducteurs.
Le projet immobilier en question devrait offrir le nec plus ultra aux employés de Samsung et permettre aux différents départements de communiquer de façon plus efficace. De plus, le bâtiment sera conçu afin que les bureaux soient les plus écologiques possibles.
Le Maire de San Jose et le Gouverneur de l’Etat de Californie se sont félicités de la décision de Samsung de s’implanter de façon massive dans leur Etat. Pour y parvenir, ils ont dû consentir au constructeur coréen un nombre important d’incitations financières sous la forme de crédits d’impôts, de réductions des montants de commissions, ainsi que l’octroi d’une bourse de $500.000 pour avoir favorisé le développement économique de la région.
On connaissait déjà Samsung et Apple comme des concurrents féroces dans le domaine des smartphones et des tablettes, voilà que la bataille se déplace dans le domaine des projets immobiliers et des sièges sociaux ! Une chose est sûre : Samsung compte capitaliser sur son large succès lors des deux dernières années pour devenir l’une des firmes technologiques les plus importantes de la Silicon Valley.
Le réseau social professionnel américain poursuit sa forte progression en France avec un doublement du nombre d’inscrits par rapport à 2011. Parmi ses principaux leviers de croissance : la consultation sur smartphones et tablettes. Bien que N°1 mondial du secteur, il challenge toujours Viadeo en France.
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« Nous sommes très satisfaits de notre croissance en France qui est notre deuxième marché le plus important en Europe, après le Royaume-Uni », se félicite Laurence Bret Stern, directrice marketing EMEA de Linkedin, interrogée par L’Usine Nouvelle. Ce réseau social professionnel, né en 2003 dans la Silicon Valley, compte désormais un peu plus de 4 millions de membres en France. À la création du bureau français, en mars 2011, ce chiffre était deux fois moindre.
Parmi les éléments qui expliquent cette forte progression : la nouvelle interface, lancée il y a deux mois, qui se veut beaucoup plus simple et ergonomique. « Elle a rencontré un réel succès et son effet a été très sensible notre croissance« , poursuit la responsable.
« Plus généralement, un de nos principaux leviers de croissance reste notre innovation permanente. Nous réalisons d’importants investissements en R&D. » Outre la nouvelle interface, Linkedin a ainsi récemment développé les fonctions liées à la recherche d’emploi.« Nous sommes le deuxième site d’emploi le plus visité en France, après celui de Pôle Emploi. Près de 20% de nos membres cherchent un poste grâce à notre réseau », précise Laurence Bret Stern.
Autre innovation : le développement d’applications mobiles. Linkedin dispose déjà d’applications pour appareils smartphones et tablettes Android, ainsi que pour l’iPhone d’Apple. Depuis ce jeudi 6 septembre, il propose également une application iPad dans six nouvelles langues, dont le français. « Parmi les services grand public de LinkedIn, les services mobiles sont ceux qui connaissent la croissance la plus rapide : 23 % des membres sont connectés au réseau par le biais d’applications mobiles, soit une hausse de 10 % par rapport à l’année dernière », précise le réseau social.
PRINCIPAUX USAGES : S’INFORMER ET ÉTENDRE SON RÉSEAU
Si 20% des membres de Linkedin sont à la recherche d’un poste, quelles sont les principales activités des 80% restants ? « Notre réseau est principalement utilisé pour rechercher des informations sur son secteur professionnel et pour étendre son réseau de contacts », indique Laurence Bret Stern.
Selon la responsable, les membres s’informent notamment grâce aux échanges d’informations entre membres, mais aussi via les quelque 2 millions de pages d’entreprises.
Quant à la pure dimension sociale, Linkedin est bien entendu « une vitrine », qui permet à l’utilisateur de bénéficier d’une présence sur le net, en y affichant un profil intégrant son parcours professionnel.« Potentiellement ce profil peut attirer l’attention d’un ou plusieurs des 40 000 décideurs qui visitent ce réseau chaque jour », indique Linkedin.
RATTRAPER VIADEO EN FRANCE
Leader mondial des réseaux sociaux professionnels, l’américain Linkedin reste challenger en France. Viadeo, dont le siège social est à Paris, continue d’être le réseau social préféré d’une majorité de professionnels dans l’Hexagone. Il rassemble ainsi plus de 6 millions de membres en France. À l’international, il totalise quelque 45 millions d’inscrits, dont 10 millions en Chine où il est devenu N°1.
Face à cette situation, Linkedin se veut bien entendu confiant et estime posséder de sérieux atouts vis-à-vis de son concurrent. Outre l’innovation permanente et son offensive sur la mobilité, Linkedin met également en avant sa présence à l’international. Le réseau américain est ainsi présent dans 200 pays et compte au total 175 millions de membres, dont 9 millions au Royaume-Uni, 3 millions en Espagne etItalie, ainsi que 2 millions en Allemagne. « Notre présence est aujourd’hui significative en France et nous sommes en bonne position pour maintenir notre croissance », conclut Laurence Bret Stern.
Linkedin a généré 228,2 millions de dollars de revenus au cours de son deuxième trimestre 2012, soit une hausse de 89% par rapport à 2011 sur la même période. L’Ebidta atteint les 50,4 millions de dollars, comparé à 26,3 millions pour le deuxième trimestre 2011. Le business model de Linkedin est basé majoritairement sur la vente de services aux entreprises (recrutement et marketing social), qui représentent 80% de ses revenus. Les 20% restants sont réalisés grâce aux abonnements de ses membres à des services payants.
On le sait, les salaires dans la Silicon Valley sont plus élevés qu’ailleurs à poste équivalent, et c’est particulièrement le cas en ce qui concerne les développeurs et ingénieurs informatiques. Selon différentes sources, nous avions vu lors de notre récente visite sur place qu’un bon développeur PHP de la Bay Area pouvait facilement prétendre à une rémunération annuelle de quelque 100.000 dollars.
En fait la concurrence et un relatif « manque de main d’œuvre » entre Sans Francisco et San Jose fait ont pour conséquence une tendance à la hausse des salaires.
Dans ce contexte tendu (les veinards), c’est encore Google qui s’en sort le mieux. Selon une étude de Glassdoor, une société spécialisée dans l’analyse du marché du travail aux USA, c’est à Mountain View que les ingénieurs sont les mieux payés, avec un salaire annuel moyen de 128.336 dollars. Facebookarrive en deuxième position avec 123.626, alors qu’Apple, pourtant assis sur un fabuleux trésor de guerre, n’arrive qu’en troisième position avec 114.413 dollars. eBay et Zinga ferment le quintet gagnant avec respectivement 108.809 et 105.568 dollars.
Des salaires en hausse de 2,5% par rapport à l’année précédente, et qui se situent nettement au-dessus de la moyenne nationale américaine, évaluée à 92.648 dollars. Et, évidemment largement au-dessus des salaires en Europe, et notamment en France, où le salaire moyen d’un développeur PHP se situerait plutôt entre 30.000 et 50.000 euros, si l’on en croit un récent dossier du JDN.
Je suis blogueur, éditeur de contenus numériques et je conseille et accompagne quelques entreprises dans leur développement sur internet. Voir tous les articles de Eric